Réduite à la perte de maîtrise dans les shows télévisés, l’hypnose a pourtant une efficacité thérapeutique réelle. D’ailleurs, de nombreux professionnels de la santé la recommandent pour soigner les conséquences des troubles DYS et du TDAH (Trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité). Par exemple, cette discipline peut agir sur le manque d’estime de soi et de confiance en soi ou encore le stress, le manque de concentration et l’agitation. Encore faut-il combattre quelques idées reçues qui perdurent sur l’hypnose pour les enfants !
Idée reçue n°1 : On ne peut pas utiliser l’hypnose sur les enfants
FAUX.
Au contraire, les enfants jouissent d’une grande imagination et s’érigent moins de barrières que les adultes. Or, la réussite d’une séance d’hypnose est directement conditionnée par ce lâcher-prise. Sans préjugé, ils se laissent guider vers des solutions de mieux-être, tout en demeurant conscients. Mieux, ils apprécient souvent la forme ludique et agréable de cette approche.
S’il n’existe pas d’âge minimum pour pratiquer l’hypnose, l’efficacité d’une séance chez un enfant dépend de sa capacité à exprimer son envie de changer : ce n’est qu’à partir de 6 ans qu’il peut exploiter tout le potentiel de la discipline. Avant, le praticien devra le faire évoluer vers la solution en s’attachant à lui faire reconnaître ses ressentis à chaque étape.
Idée reçue n°2 : L’hypnose ne peut rien pour les troubles “DYS”
FAUX.
L’hypnose pour enfants sert à combattre de nombreuses pathologies : l’énurésie (pipi au lit), l’encoprésie (incontinence fécale), les troubles du sommeil, de la gestion des émotions ou alimentaires, etc. Elle aide également à traiter les conséquences des troubles DYS – à savoir, le manque d’estime de soi et de confiance en soi. Elle agit aussi sur les comportements induits du TDAH, tels que l’agitation, le stress ou le manque d’attention.
Aujourd’hui, cette discipline est de plus en plus utilisée pour aider l’enfant à faire face aux troubles DYS (dyspraxie, dysgraphie, dyslexie, dyscalculie…). Au cours de la séance, son inconscient va être sollicité pour élaborer une stratégie d’apprentissage. Parallèlement, le praticien va profiter de cet état de conscience particulier pour intégrer des outils pour renforcer sa confiance en soi.
Idée reçue n°3 : Un parent doit impérativement assister à la séance d’hypnose de son enfant
FAUX.
Pour l’hypnothérapeute, l’enfant hypnotisé est cœur de la séance. Comme son bien-être est essentiel, c’est à lui de décider ce qui est le mieux pour lui. Librement, il peut alors demander à ses parents de rester ou, au contraire, de le laisser seul. Sur ce sujet, il n’y a pas de règles, ni de bons, ni de mauvais choix.
Traditionnellement, le praticien demande à l’enfant au début de chaque séance, s’il désire être accompagné ou non. À défaut, le parent devra patienter dans la salle d’attente, pendant 30 minutes à 1 h, durée variable en fonction de l’âge de l’enfant.
N’hésitez pas à demander un rendez-vous auprès d’un de nos hypnothérapeutes : cette pratique, bien assimilée pendant l’enfance, offre des résultats immédiats, qui offriront un socle solide à votre enfant pour bâtir sa vie d’adulte. A noter que les séances peuvent se dérouler à distance avec les professionnels ORA – ce qui facilite le quotidien de chacun, tout en ne nuisant pas à l’efficacité de l’intervention.