Le saviez-vous ? Un enfant DYS peut passer des heures à apprendre une leçon qu’il ne pourra pourtant pas restituer quelques jours après. Pourtant populaires, les stratégies de mémorisation classiques ne favorisent pas l’apprentissage sur le long terme. Heureusement, après avoir déterminé le profil de l’enfant (auditif, visuel ou kinesthésique), il en existe certaines qui fonctionnent plutôt bien, à l’image des cartes mentales…
Les stratégies de mémorisation populaires, mais inefficaces
Quel que soit leur âge, les enfants scolarisés appliquent la plupart du temps des stratégies de mémorisation qui leur donne l’illusion de retenir leur leçon. Populaires, elles sont pourtant inefficaces sur le long terme.
Par exemple, nombreux sont ceux qui relisent plusieurs fois leur cours pour tenter de les retenir. Certains vont surligner ou souligner les informations clés quand d’autres vont préférer les retranscrire, voire les résumer dans des fiches ou des tableaux.
Toutes ces stratégies paraissent efficaces, mais peu de temps après le devoir ou l’examen, une grande proportion des élèves ont tout simplement oublié le contenu des leçons si consciencieusement apprises. Pour les enfants DYS, cette « fuite » interviendra seulement plus vite, réduisant à néant les efforts déployés pour tenir l’échéance.
Le travail de reconstruction de la mémoire
Si ces stratégies de mémorisation ne résistent pas à l’épreuve du temps, c’est parce que la mémoire ne fonctionne pas comme un réservoir qu’il suffit de remplir. Comme l’information n’est pas stockée dans un endroit spécifique, il ne suffit pas seulement de s’en souvenir, il faut la reconstruire. Avant toute chose, un enfant doit s’employer à COMPRENDRE sa leçon : sans cette étape fondamentale, il est absolument illusoire de tenter de retenir l’information sur le long terme.
Ensuite, il s’agit de s’appuyer sur le profil de l’enfant : a-t-il une mémoire visuelle, auditive ou kinesthésique ? Un profil auditif obtiendra de meilleurs résultats de mémorisation avec des supports sonores (musique ou parlé) ; un profite visuel s’appuiera sur des supports graphiques, dessins ou vidéos ; un profil kinesthésique jouera avec le toucher, le mouvement et les émotions. Pour ce profil plus atypique, la mémorisation peut être stimulée par des exemples d’histoires vécues, des anecdotes qui susciteront des émotions ainsi que par un matériel riche et varié (en formes, couleurs, dimensions…), des illustrations, photos et schémas animés…
Les cartes mentales pour les enfants DYS
Les cartes mentales permettent d’illustrer visuellement le contenu d’un cours, facilitant sa compréhension et son articulation. Au centre, il suffit d’inscrire le sujet du cours, avant de tracer des tentacules à partir de lui (les chapitres ou les points importants) qui pourront également abriter d’autres tentacules (exemples, développements d’idées).
Cette méthode est une belle stratégie de contournement des difficultés rencontrées par les enfants DYS. Conçues manuellement ou à l’aide de logiciels, les cartes mentales s’adaptent au fonctionnement du cerveau de chacun, adoptant leur logique parfois singulière. Au-delà d’améliorer leur mémoire, elles offrent une vision globale et détaillée sur un sujet, suscitent une certaine auto-satisfaction et nourrissent leur créativité.
N’hésitez pas à demander l’aide d’un coach scolaire de la plateforme Ora Visio : spécialisé dans la gestion des enfants DYS, ce professionnel connaît leurs difficultés et peut les aider à s’approprier ce genre d’outils, voire leur en proposer d’autres.
