Votre enfant est en classe de 3e, en 2e année de CAP, en Première ou en Terminale ?
Il va passer prochainement le DNB, le CAP, le Bac ou un autre examen national ?
➡️ Si votre enfant présente une difficulté de santé, un handicap ou un trouble des apprentissages (DYS, TDAH, TSA, etc.), il peut bénéficier d’aménagements d’épreuves afin de mettre toutes les chances de son côté.
Pourquoi demander des aménagements d’examens ?
Ces dispositifs permettent à chaque élève de composer dans des conditions équitables, adaptées à ses besoins. Ils ne donnent pas d’avantage, mais compensent un trouble reconnu par un professionnel (orthophoniste, psychologue, ergothérapeute…).
Objectif : que l’épreuve évalue les compétences de l’élève, pas son handicap.
En effet, pour les élèves, étudiants ou candidats présentant un handicap, un trouble de santé ou un trouble spécifique des apprentissages — comme la dyslexie, la dyspraxie, etc.) Voici les grandes lignes selon le niveau d’examen :
- Quand ?
Les demandes d’aménagements d’examens doivent être faites plusieurs mois avant les épreuves.
En général, entre octobre et décembre de l’année scolaire où l’élève passe l’examen.
ATTENTION : N’attendez pas : un dossier incomplet entraîne des retards !
- Où et comment ?
La demande se fait auprès du médecin scolaire (ou du médecin désigné par la MDPH si votre enfant a déjà un dossier à la MDPH.
Il faut fournir un certificat médical et les bilans des professionnels (orthophoniste, psychologue, etc.).
Le médecin de l’Éducation nationale émet ensuite un avis, et le rectorat (ou la direction des examens) décide des aménagements accordés. Cela signifie que vous n’obtenez pas forcément ce qui a été demandé !!
Les formulaires officiels sont disponibles (téléchargeables) sur le site du ministère de l’Éducation nationale. Par exemple, ci-dessous, un extrait de celui pour le baccalauréat :

Retrouvez sur le site du ministère de l’Éducation Nationale les différents formulaires à télécharger.
- Quels aménagements sont possibles ?
Chaque situation est étudiée au cas par cas, mais les dispositifs les plus courants sont :
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- temps supplémentaire (tiers-temps, demi-temps, etc.) : dans ce cas, votre enfant passe parfois son épreuve dans une autre salle.
Adapté si l’élève est plus lent dans l’exécution des tâches (lecture, écriture…)
⚠️ Posez-vous la question : que fera mon enfant de ce temps supplémentaire ? Est-ce qu’il a un trouble de l’attention ? Mais dans ce cas, si personne n’est là pour lui dire de faire attention au temps qui passe ou bien de lire la consigne en entier, à quoi lui servira le ⅓ temps ??
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- usage d’un ordinateur : utile pour les apprenants dyspraxiques et/ou dysgraphiques qui ont été suivi par un ergothérapeute et utilisent déjà un ordinateur en cours.
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- secrétaire : un AESH peut être affecté pour aider votre enfant à lire le sujet (dans ce cas, il est appelé lecteur) ou pour écrire à sa place (dans cet autre cas, il est scripteur). Le secrétaire peut être à la fois lecteur et scripteur.
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- sujets agrandis (en cas de malvoyance, un trouble DYS)
La taille de police recommandée pour les aménagements d’examens visant l’accessibilité est généralement de 16 points minimum, avec une préférence pour des polices Arial 16, 20 ou 24 selon les besoins particuliers du candidat. Ce choix permet une meilleure lisibilité pour les élèves présentant des troubles de la vision ou des difficultés de lecture.
Recommandations officielles
- Les demandes d’aménagement pour les examens officiels doivent indiquer la taille de police souhaitée, adaptée selon le type de handicap et l’avis du médecin référent.
- Seules les politiques Arial 16, 20 et 24 sont clairement acceptées dans plusieurs guides académiques récents pour les candidats bénéficiant d’aménagements.
Contextes d’application et conseils complémentaires
- Pour les élèves DYS (dyslexie, dysorthographie…), une police Arial 14 ou 16 est recommandée mais peut aller jusqu’à 20 ou 24 en cas de déficience visuelle importante.
- Il est conseillé d’utiliser une mise en page aérée, non justifiée (alignement à gauche) et des interlignes d’au moins 1,5 fois la taille de police.
- La présentation (impression, format du sujet) doit être cohérente avec les outils utilisés pendant la scolarité de l’élève pour garantir la continuité des aménagements.
- pause ou salle isolée pour les élèves atteints d’un TDAH et/ou d’un TSA par exemple ; ou encore pour les apprenants souffrant de phobie scolaire. L’idée est de réduire les distracteurs ou le stress.
Chaque situation doit être analysée individuellement avec l’équipe pédagogique et le médecin scolaire pour s’adapter au mieux aux besoins du candidat, mais le respect de ces tailles garantit un niveau d’accessibilité conforme aux préconisations actuelles. Il ne s’agit pas de donner un protocole type en fonction du trouble.
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Ce qu’il faut faire |
Ce qu’il faut éviter |
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Anticiper la demande dès octobre |
Attendre le dernier moment |
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Fournir tous les bilans récents |
Déposer un dossier incomplet |
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Demander des aménagements déjà pratiqués en classe |
Réclamer un aménagement non justifié |
| Communiquer avec l’équipe scolaire |
Faire la demande seul/e sans accompagnement |
En résumé
Les aménagements d’épreuves permettent à votre enfant de réussir ses examens dans les meilleures conditions.
En cas de doute : parlez-en au plus tôt avec l’établissement et le médecin scolaire.
Pour aller plus loin :
https://www.education.gouv.fr/bo/20/Hebdo47/MENE2034197C.htm
https://www.dys-positif.fr/trouble-dapprentissage-les-amenagements-aux-examens/


