Avec la pandémie du Covid-19, le confinement transforme les parents des jeunes enfants en professeurs et responsabilise les collégiens et lycéens face à leurs études. Pour certaines familles, ces moments sont privilégiés et synonymes de retour aux valeurs essentielles. Passer du temps ensemble, partager des activités, échanger… Néanmoins, ces mesures sanitaires entravent la prise en charge des handicaps ou des besoins particuliers de certains enfants. Suivi orthophonique, soutien scolaire adapté à un trouble DYS ou encore prise en charge psychologique de ces enfants constituent une priorité. Comment bien vivre le confinement sans préjudice scolaire, orthophonique ou psychologique ?
Le soutien scolaire : un indispensable en période de confinement
Une difficulté d’apprentissage dans une matière peut rapidement décourager un élève. Au quotidien, il peut malgré tout s’appuyer sur la présence de son professeur, lui poser des questions et voir ses devoirs aménagés en fonction de ses faiblesses. Que reste-t-il de cette pédagogie différenciée en période de confinement ? Une détresse scolaire à l’évidence.
Seul face à ses incompréhensions, le collégien ou lycéen qui a des difficultés en maths, en français, en histoire-géo, en anglais ou autre, est démuni. Les risques encourus sont le désintérêt, un écart de niveau encore plus grand, voire un rejet total de cette discipline. Pourquoi ne pas transformer cette situation inédite en tremplin ? Quitte à rester chez soi, autant rattraper les écarts de niveau dans les matières tant redoutées ! Les solutions de soutien scolaire en ligne de la plateforme ORA sont une chance pour ces élèves en difficulté. Avec des professeurs qualifiés, l’école à la maison est une opportunité.
L’école à la maison des enfants DYS et TDA/H
Le CNED et les autres systèmes d’apprentissages en ligne sont de bonnes initiatives pour permettre aux écoliers de poursuivre leurs enseignements à la maison, mais qu’en est-il des enfants atteints de troubles DYS ou de TDA/H ? Nombreux sont les élèves en situation de handicap qui bénéficient d’un PAI ou d’un PPS dans leur établissement. Cependant, ce confinement a fait voler en éclat les aménagements destinés à améliorer les apprentissages de ces enfants. Les enfants dyslexiques ont notamment besoin que les consignes d’un exercice soient lues à voix haute, que les objectifs soient définis à l’avance et basés sur des sujets qu’ils affectionnent. Comment appliquer ces méthodes face à un document standard, seul derrière un écran ou face à sa copie ?
Même cas de figure pour les enfants dysphasiques et dyspraxiques. L’enfant doit être encouragé à s’exprimer avec des gestes et des images, bien loin des rendus écrits attendus par un travail en ligne. Ces enfants ont besoin par exemple de consignes allégées, adaptées à leurs troubles, avec des couleurs différenciantes, des polices plus grandes à grand renfort de pictogrammes. Pour les enfants souffrants de TDA/H, l’enseignant instaure généralement des codes pour contrôler l’impulsivité de son élève (un geste, un signe…). Il sait assouvir son besoin perpétuel de mouvement et adapte les consignes des travaux scolaires en segmentant les objectifs ou en énonçant les consignes une à une. Des précautions mises à mal bien évidemment par l’isolement et l’école à la maison. Ces enfants sont sérieusement exposés au découragement et voient leur estime de soi dégringoler.
C’est à ces enfants dyslexiques, mais également à ceux atteints de dysphasie, de dyspraxie ou de TDAH qu’ORA dédie sa plateforme de cours en ligne. Les professeurs qui assurent les cours en visio sont spécialisés dans les troubles DYS, le TDAH et les troubles du spectre autistique. Leur approche du soutien scolaire prend toute la mesure des difficultés particulières de ces enfants, afin de leur proposer des activités qui les encouragent, les rassurent et leur redonnent confiance en leur potentiel.
Confinement et traitement orthophonique
Pendant cette période exceptionnelle, la plateforme ORA a ouvert ses portes gratuitement à tous les professionnels qui souhaitent continuer à suivre leur patientèle pendant le confinement. Pourquoi ? Parce qu’un retard de développement du langage oral ou écrit, un handicap qui met à mal la communication et la compréhension ou une rééducation post-traumatique de l’usage de la parole ne doivent pas être négligés. En orthophonie, l’assiduité est un véritable gage de réussite. Pour être efficaces, les séances d’orthophonie doivent respecter des règles et notamment un rythme régulier et soutenu.
C’est dans ce but qu’ORA a développé son portail d’accès aux séances d’orthophonie en ligne. En temps normal, la logistique d’une vie de famille, les déserts médicaux et les listes d’attente à rallonge sont déjà propices au choix du suivi orthophonique en ligne. Le confinement imposé par le gouvernement accélère davantage le processus. Désormais, les séances d’orthophonie ne sont praticables qu’à distance pour limiter la propagation du Coronavirus. Disponible partout en France, à des heures flexibles et avec des praticiens qualifiés, la e-santé se généralise et tout le monde y gagne !
Confinement et suivi psychologique
La période est inédite. Rester enfermé chez soi pour une durée indéterminée est compliqué à accepter pour la majorité des adultes. Qu’en est-il des enfants ? Les plus jeunes ne peuvent pas encore le verbaliser et subissent le stress véhiculé par leur parent. D’autres plus grands ne trouvent pas les mots et somatisent au risque que cela passe inaperçu. Les conseils des professionnels sont simples, il est important de leur expliquer le motif de ce confinement, de répondre à leurs questions et de maintenir un rythme de vie, une routine agréable et structurante (dans la mesure du faisable). Et pourquoi ne pas les inciter à dessiner ou à jouer afin d’évacuer des inquiétudes par l’art et le jeu ? Cependant, les enfants et adolescents qui étaient déjà en soin avant le confinement ne doivent pas encourir le risque de perdre le travail entamé. Perturber le suivi psychologique de ces patients peut avoir de lourdes conséquences sur leur équilibre psychologique et leur santé. Le confinement ne permettant plus l’accès aux cabinets des psychologues, la plateforme ORA a généralisé son offre de séance de psychologie en ligne en ouvrant un accès gratuit aux professionnels qui souhaitent suivre leur patientèle pendant cette période.
” il faut rester attentif à l’impact du confinement sur son enfant. S’il est très inquiet, s’il ne dort plus ou se replie inhabituellement, il est important de l’aider en demandant de l’aide extérieure. L’enfant peut manifester l’envie de parler à une personne de confiance hors de la famille. Il existe également des possibilités de téléconsultation avec des personnels de la santé et de la psychologie.”
Peggy Beyer, psychologue clinicienne
Si quelques cauchemars, des difficultés d’endormissement ou un trop plein d’énergie sont des conséquences normales du confinement des enfants, d’autres symptômes méritent plus d’attention. Des retards de développement, une régression, l’anorexie, la boulimie ou encore le repli sur soi pour n’en citer que quelques-uns nécessitent une prise en charge psychologique. Là encore, les séances avec un psychologue pour enfant en ligne sont tout indiquées. ORA réunit des psychologues qualifiés accessibles partout dans le monde pour que personne ne reste isolé avec ses troubles.
Qu’en est-il des Français expatriés pendant le confinement ? L’expatriation peut évidemment renforcer le sentiment d’éloignement surtout vis-à-vis de membres de la famille confinée au pays. La fermeture des frontières peut être perçue pour certains expatriés comme un danger de ne pouvoir revenir, un sentiment d’exclusion à durée indéterminée. Ce sont ces personnes-là aussi que les psychologues en ligne d’ORA accompagnent partout dans le monde via sa plateforme de e-santé.
Rester chez soi est une vraie priorité. Apprendre que le confinement n’est pas synonyme du renoncement au travail psychologique, à l’amélioration du langage ni aux apprentissages scolaires des enfants en difficulté, est une chance à saisir.
Enfin, à l’attention de tous les parents soucieux du bien-être de leurs enfants, mais aussi de leur propre santé mentale, le gouvernement a publié un petit guide disponible ici.
